625, Sainte-Marie Est (rang)
Détails
- Nom du lieu: Résidence privée
- Année de construction: En 1905
- Concepteur:
- Statut: Sans statut
- Constructeur: Léo Audet
- Typologie architecturale: Maison de colonisation
- Structure:
- Valeur patrimoniale: Bonne
Données historiques
+Cette terre de colonisation est devenue un « lot patenté » en 1903 par Léo Audet. La maison est construite en 1905 par Léo et/ou son frère Louis Audet. Pierre Bissonnette sénior achète la terre et la maison en 1910 de Louis Audet, qui est le frère de sa femme. Pierre Bissonnette et Alphonsine Audet se marient en 1904 et ont 14 enfants tous élevés dans cette maison. La famille a habité la maison en permanence jusqu’en 1966, soit jusqu’au décès de leur fils Édouard. Pierre Bissonnette junior a acquis la résidence vers 1945. De 1966 à 1980, la résidence servait de maison de campagne pour la famille Bissonnette et de résidence secondaire à Pierre Bissonnette junior. Alphonsine est décédée en 1977 et Pierre Bissonnette sénior en 1958. De 1980 à 1995, la maison n’est plus habitée et elle est entretenue qu’à l’essentiel.
La terre comprenait deux poulaillers, dont un a été débâti. L’autre a été transporté et déménagé à Saint-Nicolas vers 1960 en un seul morceau. Il a été transformé en chalet d’été. La grange a été détruite par le feu. C’est M. Roger Goudreau qui achète la propriété de M. Pierre Bissonnette junior en 1995. En 1995, un nouveau propriétaire la restaure complètement en préservant les portes et les fenêtres d’origine et en conservant tout son cachet ancien, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Carte
625, Sainte-Marie Est (rang), Saint-Cyprien
Description
La valeur patrimoniale de cette résidence tient essentiellement à son architecture, à son ancienneté et son authenticité. Sur le plan architectural, elle est représentative du modèle de la maison de colonisation qui apparaît au Québec dans la première moitié du 20e siècle. Influencée par l’architecture vernaculaire américaine, cette maison de dimensions modestes se caractérise par un carré de bois surélevé du sol et coiffé d’une toiture à deux versants droits. Son revêtement mural traditionnel est en bardeau de cèdre et les ouvertures sont réparties de façon symétrique. Les chambranles et les planches cornières constituent l’ornementation de base de ce modèle qui comprend habituellement une galerie en façade de facture sobre. Construit en 1905, le bâtiment a conservé toutes ses composantes d’origine, ce qui lui confère un excellent degré d’authenticité. De plus, elle se trouve toujours dans son contexte rural d’origine.